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J'EFFACE LES MAUVAISES INFLUENCES HYPNOTIQUES

Durée : 10'19''

Hypnose, hypnotiseur malveillant, sécurité, effets hypnotiques

Cette vidéo de sécurité de niveau 1 supprimera tous les effets post-hypnotiques et les déclencheurs extérieurs post-hypnotiques. Cela supprimera également tous les déclencheurs et influences d'autres hypnotiseurs, il ne restera que le déclencheur de ma transe. Si tu veux éliminer absolument tout, tout supprimer, je t’invite à faire la séance : J'EFFACE ABSOLUMENT TOUTES LES INFLUENCES HYPNOTIQUES.

Les séances proposées sur HYPNOTRAINING sont des soutiens à l’accomplissement d’une bonne hygiène de vie. Elles t’accompagnent dans tes études, dans ta vie privée et professionnelle, en période de crise comme en période plus calme. Ce ne sont pas des soins médicaux ni thérapeutiques.

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L'influence et la persuasion (hypnose, PNL et autres)

« Nous sommes automates autant qu’esprit ; et de là vient que l’instrument par lequel la persuasion se fait n’est pas la seule démonstration. Combien y a-t-il peu de choses démontrées ! Les preuves ne convainquent que l’esprit. La coutume fait nos preuves les plus fortes et les plus crues ; elle incline l’automate, qui entraîne l’esprit sans qu’il y pense. »

(Blaise Pascal, On ne va à Dieu que par le cœur,1658)

Ces deux voies de la persuasion distinguées par Pascal ne bénéficient pas de la même image. Autant il est normal, acceptable et moral d’être persuadé par la démonstration, par l’analyse d’arguments, par la voie centrale (Petty et Cacioppo 1986) ou systématique (Eagly et Chaiken 1993), autant la seconde voie de la persuasion distinguée par Pascal, celle qui entraîne l’esprit sans qu’il ait été convaincu au préalable, suscite toutes les craintes.

Cette seconde voie de la persuasion conduit à dresser un étrange et inquiétant tableau des phénomènes d’influence et de persuasion. Les récents débats à propos de la manipulation mentale ou de l’influence des sectes en sont de beaux exemples comme l’ont été autrefois les débats autour des dangers de l’hypnose, du magnétisme ou des craintes à propos de la possession. Cette seconde voie conduit à penser qu’il y aurait en nous des portes dérobées (back doors), de véritables entrées cachées par lesquelles les influences nous affecteraient et par lesquelles nous pourrions être manipulés. Le moi ne serait plus maître dans sa maison. D’autres, par leurs actions persuasives ou par leur influence, pourraient nous conduire à agir ou à croire sans que nous trouvions en nous les fondements ou les origines de ces actes ou croyances.

Suivant cette conception, la persuasion ou l’influence nous apparaissent comme des éléments anormaux et perturbateurs du fonctionnement individuel et social. Elles viennent troubler le rapport du sujet au monde, elles faussent la perception, le jugement… elles produisent du non contrôlé et même de l’irrationnel, alors que l’absence d’influence permettrait une perception plus correcte, un jugement plus serein, des idées plus logiques… et aussi une meilleure estime de soi.

À travers l’analyse de certaines formes typiques (possession, hypnose, etc.) qui ont incarné le rapport d’influence dans diverses situations socio-historiques, je tenterai de montrer que les effets de la persuasion ou de l’influence ont très souvent été confondus avec les craintes qu’on en avait plus qu’avec les faits et les observations.

Le diable et le possédé

C’est sans doute la figure de l’énergumène qui, des siècles avant les grandes épidémies de possession (De Certeau 1980 ; Mandrou 1968), illustre une conception extrême de l’état particulier dans lequel est plongé l’homme sous influence.

D’après Rousselle (1990, p. 134), le terme énergumène apparaît au ive siècle dans les Dialogues de Sulpice Sévère (ii, 8 et iii, 6). Il tient son originalité et sa nouveauté à l’état de passivité qu’il désigne : l’énergumène est celui qui est agi, il subit passivement. Cette passivité n’est pas une apathie, une absence d’agissement du corps, mais bien une absence du sujet dans ce que fait son corps. Ces actes de leur corps, ces paroles que forme leur bouche ne sont pas les leurs, ils apparaissent comme des captifs, des prisonniers, des investis, ils sont agis par un autre, transformés en agents de sa volonté ou de son désir . On est donc amené à se demander, comme le fait Rousselle (1990, p. 141), s’ils sont encore des sujets, car ce que suppose cet état c’est un véritable changement subjectif : un anéantissement du « Je » dans son lien au corps au profit d’une prise de contrôle d’un « Je » extérieur à ce corps.

La possession, ses descriptions et les interprétations qu’on en a données reprennent partiellement cette figure et illustrent très bien la logique de cette conception fantasmatique de l’influence et de la construction sur laquelle elle repose. On décrit la possession comme un puissant mécanisme de régression, et toute l’imagerie de la possession le montre bien : le possédé réduit à des automatismes simples peut présenter des convulsions, se rouler à terre, crier, baver… Cette imagerie nous révèle une régression à des fonctions primitives et basiques et la perte de fonctions mentales supérieures comme la réflexion, le langage, le sens critique.

Cependant, cette imagerie de la possession est partiellement démentie par les faits. Ainsi, de nombreuses enquêtes réalisées lors de possessions révèlent que cette interprétation ne repose que sur une partie des faits. Les faits contraires à cette interprétation ont simplement été retranchés de l’ensemble des faits manifestés par les sujets possédés. Lors de ces enquêtes, cette image du possédé passif, réduit à de simples automatismes et soumis à l’emprise d’autrui, est tissée. En même temps (comme pour compléter le tableau de la relation d’influence), des exorcistes convoquaient le diable et ce dernier s’exprimait alors par la bouche du possédé. Et ce diable qui s’exprimait par la bouche du possédé apparaissait souvent comme très intelligent, il se montrait capable de mentir, d’ironiser, de se moquer de ceux qui l’interrogeaient, présentait une excellente mémoire, etc. Ainsi le schéma prototypique de l’influence donnait à voir le phénomène de possession : une source (ici le diable ou malin, conscient, désirant et poursuivant des objectifs connus de lui seul) exerçant une influence sur une cible (le possédé réduit ici à l’état de subjectum ou d’agent).

Si on prend l’ensemble des faits, c’est bien le même corps, le même individu qui présente en même temps deux ordres de faits : d’un côté la manifestation d’états régressifs attribués au possédé anéanti par le diable et d’un autre côté la manifestation de qualités supérieures attribuées au diable. C’est donc sur la base d’un mécanisme de distribution ou d’attribution, à deux entités distinctes, des manifestations d’un même corps que repose ce schéma : au possédé ce qui est passivité, ce qui relève des automatismes simples… et au diable ce qui est intelligence, volonté, désir.

Ce découpage n’est cependant opérant qu’à condition de supposer le diable, car sans cette entité extérieure intrusive, c’est bien le sujet lui-même qui présente toutes ces manifestations en même temps. Si on élimine cette hypothèse du démon, les manifestations des deux ordres sont à tel point mélangées qu’il devient bien délicat de savoir si le sujet sous influence présente un état régressif ou si au contraire il manifeste des perfectionnements ou améliorations.

Si tu souhaites supprimer tous les effets post-hypnotiques et les déclencheurs extérieurs post-hypnotiques que certains hypnotiseurs et autres manipulateurs ont pu te donner, cette séance est faite pour toi (remonter en haut de la page).

J'ACCEPTE MON CORPS
J'AMÉLIORE MES APTITUDES À L'ÉTUDE
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